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Cycloparade Féministe 2019

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À vélo, en trottinette, à pied, nous étions 1700 personnes à parader dans les rues de la Cité Ardente à l’occasion de la deuxième édition de la Cycloparade féministe.

Le CVFE était bien sûr présent : parées de casquettes mauves, les équipes et de nombreuses participantes tenaient à occuper les rues de Liège pour rappeler qu’encore aujourd’hui, les droits des femmes, particulièrement ceux liés au corps, ne sont pas des acquis mais des "conquis", fragiles ou en recul. Nos voix se sont élevées en chanson, pour appeler à la solidarité entre femmes, célébrant la fin d’une journée symbolique

Après la marche, nous nous sommes tou.tes retrouvé.es dans le cloitre du Musée de la vie wallonne pour une scène ouverte où la troupe L’sex’prime composée de participantes est montée sur scène pour donner un avant-goût de la pièce « Chez Elle ».  Voir l'événement

La journée internationale des droits des femmes et ses actions militantes sont également l’occasion de revenir sur les progrès en terme de droits des femmes et les combats qu’ils restent à mener.

 

La convention d’Istanbul

Au fil des années, nous avons pu constater, avec d'autres associations spécialisées, que le problème des violences dans le couple était à nouveau parfois d'avantage traité comme un problème personnel, intrafamilial, et non comme un problème de société.

Un début de réponse semble pointer le bout de son nez lorsque la Belgique signe en mars 2016 la Convention du Conseil de l'Europe sur la prévention et la lutte contre la violence à égard des femmes et la violence domestique (dite" Convention d’Istanbul") qui promeut plusieurs avancées nécessaires dans le traitement des violences faites aux femmes.

Les états signataires reconnaissent que les femmes sont massivement victimes de violences principalement parce qu’elles sont des femmes, et que ces violences ne sont donc pas une forme de délits ou de crimes parmi d’autres, mais bien l’expression de la réalité persistante qu'est la domination masculine. Une idée difficile à faire entendre à une société occidentale qui vit sur le mythe de l'égalité acquise. Ces violences peuvent être physiques, sexuelles, psychologiques ou économiques, et exercées tant dans la sphère publique qu'au sein de la vie privée.

De plus, la Convention d’Istanbul demande un changement au niveau des pratiques et de la formation des tou.tes les professionnel.les en contact avec les victimes de violences pour favoriser un accueil et une écoute adéquate. Cela concerne notamment les services de police. La Convention réaffirme certaines mesures de la Circulaire Tolérance Zéro n’a été appliqué que de manière aléatoire.

Reste à passer des grandes déclarations aux actions concrètes, et à dégager des moyens en rapport avec l'ampleur du phénomène...

S’il ne met pas en œuvre ce qu’il doit pour empêcher et ensuite pour poursuivre ces violences, l’État belge est maintenant considéré responsable des faits de violences, au même titre que l’auteur des violences.

 

& Après ?

À travers les différents témoignages de nos participantes, nous avons pu constater que les règles mises en place par la convention ne sont pas toujours respectées.

Il est difficile pour le public qui souhaite s’informer sur les violences de trouver des chiffres car les campagnes d’information restent trop ponctuelles. Toujours aujourd’hui, les chiffres de criminalité permettent de connaitre le genre du suspect mais pas celui de la victime. Les violences faites aux femmes ne sont donc pas considérées à travers le prisme du genre. De plus, la formation des agents de Police est fortement lacunaire concernant ce type de situations particulières mais malheureusement tellement communes. L’accueil des femmes manque d’intimité: les victimes doivent parler de leur situation devant tous les autres personnes qui attendent d’être entendu à l’accueil du poste de police.

Le soutien aux associations ou institutions qui viennent en aide aux femmes victimes de violence présente de nombreuses lacunes. En Wallonie, il n’existe qu’une autre structure qui poursuit les mêmes objectifs que notre Collectif.  Deux uniques structures en Wallonie qui fournissent un service encore trop nécessaire. L’année dernière, nous avons reçu 227 demandes d’hébergement, faute de places, de moyens nous avons dû en refuser 102.

En 2018, 35 femmes sont décédées sous les coups de leurs compagnons ou ex-compagnons. Chaque année, près de 800 personnes font appel au CVFE, le Collectif contre les Violences familiales et l’Exclusion.

Ces chiffres montrent bien tout l’intérêt de notre mobilisation en cette journée du 8 Mars.  Et l’importance de notre combat depuis 40 ans.

 

Presse : "Mieux acceuillir les victimes de violence" - La Meuse Liège.

 

 

 

 

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